Étude d’impact

LE CONTEXTE ET LES ENJEUX DE LA MISSION

L’environnement dispose d’un niveau de bruit moyen. Ce niveau de bruit ne doit pas être détérioré avec l’arrivée de nouvelles infrastructures tels que des établissements bruyants, des équipements en toiture.

Qu’elles soient en période diurne ou nocturne, les infrastructures ou équipements doivent être respectueux de leur environnement et ne pas faire l’objet de nuisances sonores.

Le cadre réglementaire de cette étude est régis en particulier par le décret du 31 aout 2006 qui définit les valeurs limites d’émergence dans l’environnement pour vérifier la conformité des installations bruyantes chez les riverains.

LE DÉROULÉ

La missions consiste à s’assurer que le niveau de bruit existant n’est pas détérioré, en période de nuit (nocturne) comme de jour (diurne) et que les nouveaux équipements ne dépassent pas un niveau d’émergence maximum.

1. Prise de mesures en amont

Pour se faire, le technicien réalise un déplacement sur site pour prendre le niveau de bruit résiduel avant la mise en place de l’installation. Les mesures seront d’au minimum 30min par période et judicieusement réparti pour avoir le meilleur spectre sonore.

Cette première phase n’est pas obligatoire et peut être remplacée par un niveau de bruit résiduel empirique et théorique.

Dans le cas ou l’équipement est déjà en place, en lieu et place des documents du fournisseur, des mesures à charge partiel et à pleine charge sont réalisées pour déterminer le niveau sonore des équipements.

2. Analyse et préconisations

A la suite des mesures, le technicien dépouille les mesures réalisées et évalue l’émergence maximum à ne pas dépasser. Une étude est donc réalisée pour déterminer si les équipements installés ou à installer dépassent cette émergence et s’il sont donc conformes ou non.

3. Prise de mesure en réception

Un déplacement en phase de réception est effectué afin de confirmer que l’ensemble des études réalisées en phase conception ont été respectées. Un rapport est ensuite établi permettant donc de valider que le niveau d’émergence maximal n’est pas dépassé.